En effet, la droite du Grand Conseil a soutenu mardi dernier une résolution déposée par le groupe UDC pour soutenir le vote de la population lausannoise dans son combat contre un bistrot social et un local d’injection à Lausanne.
Par une manœuvre habile du Chef du DSAS, l’Etat, via des fondations, essaye de sauver le projet des camarades rougeâtres de la Municipalité. L’UDC trouve que seule une abstinence et des sanctions exemplaires peuvent engendrer des résultats probants. Ouvrir un bistrot social pour les squatters zonards de la Place de la Riponne n’est rien d’autre qu’un écran de fumée destiné à camoufler les problèmes. Aussi c’est pourquoi notre parti ne veut pas que le Conseil d’Etat contrevienne à une décision populaire communale.
La gauche du parlement n’a pas osé s’opposer fermement à cette résolution, mais s ’est « courageusement » abstenue. Seule l’extrême-gauche a tenté en vain d’amender le texte. Le débat n’est de loin pas clos et se poursuivra dans tous les cas au Conseil communal de Lausanne, voire au parlement cantonal.
L’UDC restera attentive aux velléités d’imposer des remèdes qui ne sont que des emplâtres sur des jambes de bois et des moyens de faire passer les toxico-dépendants d’une dépendance à une autre.